lundi 27 mai 2013

from Toad hall to Queenstown


Notre phase recherche de job pour l’hiver, comme expliqué dans l’article précédent nous fait quitter Toad Hall et la magnifique région d’Abel Tasman en direction de Christchurch. Puisque nous avons quelques jours d’avance sur notre programme mais également du à une erreur de navigation qui nous emmène à Lewis pass, on s’est dit que c’était l’occasion d’aller jeter un coup d’œil à Kaikoura. 

Lewis pass

On a beaucoup entendu parler de cette petite bourgade de bord de mer, avec ces colonies de phoques et surplombé de ces magnifiques montagnes qui une fois encore se jettent dans l’océan. Le walk en bord de mer avec nos copains les phoques (heu pas tellement en fait) et avec ce décor en arrière plan, un jour de grand soleil, vaut vraiment le détour, c’est moi qui vous le dis. Pas mal non ?






La pluie repointe son nez, donc direction Christchurch chez Kathie, une amie de Rae et Matin que nous avions rencontré à Hawkes Bay en Décembre dernier, et chez qui nous allons passer les 5 prochains jours. Merci vraiment Kathie, car grâce à elle, nous avons pu partager de vrais bons dîners  être au chaud, se connecter à internet pour de vrai et parler avec la famille et les copains, se doucher tous les jours et dormir dans un vrai lit. 

Mill Brick Café avec Kathie
Et au menu ... Lobster
On a également profité d’avoir un guide local pour aller faire un tour dans cette ville complètement dévasté par 2 tremblements de terre consécutifs, le 1er en Septembre 2010, et le second en Février 2011, le plus dévastateur. Le centre ville est tout simplement une ruine à ciel ouvert. Les plus anciens bâtiments ne sont plus là, les églises éventrés et tous les commerces fermés. Autour de Christchurch, toutes les routes sont en reconstruction, et ce sont des quartiers entiers qui sont en train d’être rasé, car considéré trop instables pour revivre dans les maisons. Kathie elle-même à perdu sa maison il y 2 ans. On peut considérer que 25 à 35% des habitants de Christchurch sont partis vivre ailleurs temporairement ou définitivement. Néanmoins, dans le centre historique, il existe des projets pour essayer de faire revivre les commerces et faire revenir les gens, c’est ainsi qu’étonnamment en se baladant entre les débris et les grues, on trouve des dizaines de conteneurs repeint de toutes les couleurs, superposés de manière artistique avec les anciens magasins et café installés dedans. Le rendu est très sympathique et redonne un peu joie dans cette ambiance très morose. Ce fut une triste visite d’un point de vue émotionnelle car la population reste très choqué et cela se ressent énormément lorsque l’on discute avec ceux qui sont encore la.

La Cathédrale

Shopping center dans des conteneurs
Restaurant improvisé

Ensuite, et comme nous n’avons toujours rien pour être au chaud cet hiver, nous reprenons la route en direction des Southern lakes, et des stations de ski qui nous offrirons peut être un job pour cette hiver. Le temps est gris, froid et souvent pluvieux. Pas évident en camion, mais nous traversons des paysages magnifiques, qui nous redonnent le moral et confirment ce que l’on est venu chercher en Nouvelle Zélande. Au programme, lac Tekapo, Wanaka,  avec de très courtes balades puisque le temps n’est pas au beau fixe, et des stops par ci par là pour déposé des CV.
Church in Tekapo 
Il ne fait plus très chaud!
Wanaka lake

Nous arrivons enfin à Queenstown, ou tout le monde nous a dit que l’on trouvera un job pour l’hiver sans problème, mais la réalité est bien différente car le recrutement pour travailler en station est fini, ça on le savait car on a tenté depuis Mars denier, mais également car tous les vadrouilleurs de NZ sont également à Queenstown et que pour l’instant, ca ne recrute pas, il faut attendre la mi-Juin, Bugger !!! A cela il faut ajouter les températures très basses et la neige qui arrive pour les deux prochains jours.

View from Queenstown
Lake Wakatipu
L'automne est là
Lake Moke

On décide alors de reprendre la route vers l’Est, là ou les températures seront plus clémentes et ou il devrait faire beau toute la fin de cette semaine. L’aventure en bonnet et leggins continu.

mercredi 15 mai 2013

Honesty box


A tous les petits et grands cultivateurs en herbe !!!
Qui pourrait me contredire, et affirmer qu’avoir son propre potager, n’apporte pas une certaine satisfaction personnelle, et un bonheur certain en voyant ses légumes grossir et finir dans son assiette. Pas grand-chose à faire pour les arbres fruitiers, mais ils sont tellement importants.
Qui ? Personne je suppose, puisque nous sommes tous des êtres humains et que subvenir à ces besoins alimentaires fait parti de nos nécessités primaires. Surtout lorsque l’on voit la qualité des produits importés, que l’on nous étale tout au long de l’année, sans aucun scrupule et sans se soucier des saisons. A quoi bon, les grosses firmes, les engrais et les monocultures intensives font en sorte de nous livrer en tomates en plein mois de janvier.

Pardon, je m’emporte, c’est une boite à idée ici. Donc je disais, vous avez ou pourriez avoir votre potager (pour les autres, des solutions s’offrent à vous, ex : www.reseau-amap.org/), vous avez réfléchi et travailler votre parcelle de manière intelligente (ex : « carrots love tomatoes » écrit par Louise Riotte) et du coup, vous avez une récolte supérieure aux besoins des estomacs à nourrir sous votre toit. Ha nous y voila.
Première idée, inviter tou(te)s vos meilleur(e)s potes/copines pour une journée thé/ vin blanc/ saucisson/ cuisine/ et mise en bocaux des fruits et légumes dont vous ne vous servirais pas ou que vous considérez trop abimés. C’est beaucoup de travail, mais ça avance plus vite lorsqu’on est nombreux(ses) et quel plaisir de pouvoir en profiter hors saison. Une bonne ratatouille en plein hiver, ou de la bonne compote de mamie chaque matin, que du bonheur me direz vous !!! Et vous auriez bien raison.

Deuxième idée, si vous avez besoin d’un petit pécule supplémentaire, ou si vous ne savez vraiment plus quoi faire de vos œufs, de vos pommes ou de vos avocats, faites comme cela se fait beaucoup ici en Nouvelle Zélande, vendez votre surplus à des prix plus que raisonnable pour que d’autres qui n’ont pas la main verte ou qui tout simplement n’ont pas de poiriers ou de châtaigniers chez eux, puissent tout de même en profiter.


Ca permet également de consommer local et de ne pas ……………. Non désolé, j’arrête la.

mardi 14 mai 2013

Abel Tasman and Golden Bay


Notre départ de Bleihnem et notre arrivée dans la région de Nelson s’est faite sous la pluie. Et comme partout, quand il pleut pendant plusieurs jours et que tu vis en camion, ça pèse vraiment sur le moral. C’est décidé il faut qu’on se trouve un WWOOF et vite, pas trop loin de L’Abel Tasman National Park et de Golden Bay pour pouvoir y aller faire un tour quand même (curieux à vos Google map, mais c’est en gros le NNO de l’ile du Sud). En moins de 24H, c’est Hamish du TOAD Hall Cafe à Motueka qui nous répond. C’est ok, on commence après demain, le temps d’arriver et de passer dire bonjour à Jojo, une amie anglaise rencontrée au Womad et qui vit sur Nelson.
Il pleut des cordes et ce n’est pas une blague, nos fringues et nos chaussures puent, les routes sont inondées, les jardins sont des piscines, et les magasins et les garages sont des réservoirs. L’été fut sec, très sec et la terre n’en peut plus de toute cette eau. Nous non plus d’ailleurs.

On arrive le lundi à Toad Hall, sous le soleil, accueillis par Hamish, le mari d’Angela. C’est elle qui gère le café/shop Toad Hall. Hamish, lui s’occupe des Wwoofers, de leurs enfants (Toby 12ans et Liam 9ans) non scolarisés « car la terre, l’apprentissage personnel et l’envie d’apprendre suffisent au bon développement des enfants - ils iront à l’école quand ils en auront envies » nous dit d’entré Hamish. Il s’occupe également de sa petite entreprise « Otaio Wooden toys », spécialisée dans la confection et la vente de jouets pour enfants entièrement en bois. A l’atelier, il est aidé par Antony, un Maori avec la carrure d’un vrai Maori (22ans/1m70/110Kgs/Rugbyman/Normal). On est également accueilli par Thomas et Shanna, deux français en Wwooff là bas depuis 3 mois et avec qui ont passera de très bonnes soirées.



Notre Wwoof de 3 semaines s’est déroulé en deux parties. 1 semaine 1/2 entre la cuisine du café et l’atelier en alternance entre Audrey et moi. Ils se servent des wwoofers (quand rush il y a) pour la vaisselle. Mais après discussion avec Hamish (car parler résout beaucoup plus de problèmes que la rancœur) il a bien compris que nous n’étions pas là pour la vaisselle  et que si ca changeait pas on allait devoir partir. Du coup, Hamish a fait en sorte que notre deuxième partie soit beaucoup plus intéressante. 100% à l’atelier, on a pu travailler le bois, assembler et finaliser les jouets. Voila, c’est ça qui intéressant avec le wwoof, apprendre et prendre plaisir grâce à des personnes envieuses de partager leurs savoirs faire. On a adorés, et cela nous a donné pleins de bonnes idées pour plus tard.






Bref, il ya eu le wwooff, le bois, la cuisine, mais il y a également eu nos deux jours de kayaks dans l’Abel Tasman (un des plus beaux parcs nationaux de NZ). Tout simplement extraordinaire. Il fait dire que la météo nous a bien aidée. On a pu profiter de tous les charmes et de toutes les couleurs qu’offrent le parc (sable jaune fin, eau bleu turquoise, foret verte intense, ciel bleu clair et gris roche). On a longés la côte sur une mer d’huile, fait des petites pauses à observer les phoques et les oiseaux se prélassant au soleil, fait le tour des petites iles, pique-niquer sur notre plage privé (les pieds dans l’eau trop fraîche pour se baigner), dormis en tente près d’une plage déserte. Etc etc etc.  Petit bémol, les bras endoloris et le monde en plein été. C’est il parait un peu n’importe quoi… (version NZ tout de même).





Semaine suivante, on a eu l’opportunité d’aller dans la région de Golden Bay. Berceau des hippies de l’île du sud. Et ils ont bien raison car on le savait déjà, c’est beau, mais on confirme, c’est très beau. On a pu y faire une marche qui nous a emmener par la plage jusqu’à la cote ouest pour ensuite à travers champs (de moutons bien sur) nous diriger jusqu’au cap farewell (pointe la plus Nord de lîle du sud). C’était venté mais magnifiquement gris falaise et vert pâturage. Ensuite, petit détour par l’Abel Tasman (par le nord cette fois-ci) pour une jolie petite marche les pieds dans l’eau (toujours trop froide) mais avec le soleil, un décor et des couleurs toujours aussi magiques. Exactement ce qu’on était venu chercher en NZ.







Bon il faut dire ce qui est, on vous en a fait baver ces 6 derniers mois avec nos photos et nos récits en maillots de bain, nos plages etc, mais dites vous que tout cela est fini pour nous, car l’hiver approche à présent, et il se fait bien sentir. Les températures le soir sont très fraîches  et on ne s’est pas baignés depuis fin Mars. Donc avec l’hiver qui nous envahi, le temps passé enfermé en camion (c’est pesant faut pas croire) et notre portefeuille qui s’amenuise, nous avons décidé de se poser pour l’hiver et de trouver un job. Nous sommes donc passés en mode recherche de job intéressant pour l’hiver. Une phase un peu moins rigolote mais nécessaire dans notre situation.

L’aventure continue, the A&A endless travel is not finish…

mercredi 8 mai 2013

Welcome to the South Island


L’arrivé sur l’île du sud est tout simplement « de toute beauté », comme diraient certains. Faut il encore le faire un jour de beau temps car sinon c’est purée de pois et Cie. Mais oui, on avait bien choisi notre jour et du coup on a eu droit au spectacle, un peu venté certes, mais il n’empêche qu’on en a bien profité de ces Marlborough sounds. C’est quoi ces sounds ? C’est une sorte de fjords en sens contraire. C’est la terre qui s’enfonce dans l’eau et non pas l’inverse. Mais le résultat est je pense un peu identique et vraiment magnifique.


welcome !!!

Nous voila donc à Picton, et de là plusieurs possibilités et directions s’offrent à nous. 

picton's harbour

Nous opterons pour la version randonnée sportive sur la Queen Charlotte track, l’un des « Great walks » de Nouvelle Zélande (comprendre, l’une des 9 plus belles randonnées du pays). Nous en baverons pendant 2 jours, avec une moyenne de 5heures de marche par jour, mais la douleur en veau vraiment la chandelle car nous avons des vues imprenables sur les sounds et les différentes petites baies tout au long de la marche, avec de l’eau verte et de grandes forêts qui se jettent directement dans dedans. De toute beauté…. Avec en prime une petite nuit en tente bien fraiche.



Queen charlotte sound

A la suite de cette activité saine et bien faisante, il faut bien varier et se faire plaisir différemment, donc nous voilà partis en direction de Bleihnem, LA ville du vin de la région des Marlborough. Comme dans toutes les régions viticoles du globe, on y trouvera, des vignobles de tous les cotés, des kilomètres de vignes, des dégustations, et des spécialités niveau cépage. Ici, c’est le sauvignon blanc et le pinot noir qui l’emportent. Pour avoir testé une bonne dizaine de vignoble, nous avons à présent nos petites préférences dans le coin.


Clos Henri Winery. Un petit air de campagne francaise

Cela a également été pour nous l’occasion de découvrir les MANA, Marlborough Natural Winegrowers. C’est une sorte d’association regroupant 7 vignobles de la région avec des idées communes, le bio pour le respect de la vigne et du raisin et une dynamique de la terre pour une qualité de vin supérieur. Petits curieux, allez faire un tour sur le site suivant : www.naturalwine.co.nz pour en savoir plus. Dommage que nous ne soyons pas restés plus longtemps pour que l’on puisse rencontrer plus en détails les protagonistes du projet MANA. Tant pis pour nous et tant pis pour tous les amoureux du vin et du sujet bio (pour le vin, on sait déjà que notre entourage est plutôt amateur, et consommateur, pour le bio on l’espère).

petite dégustation, oui oui avec plaisir



Bref, notre route continue et nous nous dirigeons à présent vers la région de Nelson. De biens belles choses nous attendent là bas aussi.